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Bruno Daniel, j'habite notre commune depuis 1993.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 03:52


A la Neuville, la première trace officielle d’une école se situe le 26 juin 1668 (Archives Eglise) dans une ordonnance de Mgr Gaude où il est dit qu’un curé, aidé d’un vicaire, instruisait le peuple.

Suite à l’ordonnance royale de 1724 qui prévoit des maîtres d’école dans chaque localité, les « clerc laïques » apprennent la lecture, les premières notions de calcul, l’art de chanter et enfin l’écriture. En 1774, l’abbé Sevestre, promu vicaire, se voit confier l’instruction des garçons. Et c’est en 1778, que Michel Poyer, nommé maître d’école, fut le premier à porter ce titre officiel. L’instruction était alors payée par les élèves et réservée aux plus riches. En mai de cette année, le titre de maître d’école devint celui d’instituteur. Jean-Baptiste Poyer succéda à son père, il enseigna et logea dans le presbytère de 1797 à 1803.

La loi de mai 1802 instaure un régime scolaire général, laissant les municipalités le choix des maîtres et des locaux. L’école est alors transférée dans le vicariat au 25 rue de l’Ile jusqu’en 1823. La loi de 1824 interdisant la mixité dans les écoles, le cours féminin, instauré en 1842, fut donc confié à une religieuse de La Providence (Mme Leuwers Catherine), dans la maison face à l’église. Cette propriété qui appartenait à l’Abbé Gaillard (curé natif de La Neuville) fut prêtée gratuitement pendant 20 ans, en attendant que la commune construise une école de filles.

En 1845, la municipalité, jugeant la nécessité de bâtir une mairie et une école, fit l’acquisition de terrain et constructions au centre du village. Les classes des garçons s’y tinrent jusqu’en 1863 où le tout fut rasé pour accueillir la mairie actuelle comprenant aussi le logement de l’instituteur et les locaux scolaires. En 1868, la municipalité acquiert un terrain proche de la mairie et fait édifier l’école des filles (actuellement centre multiloisirs) et le logement de l’institutrice, Mme Queillé Henriette.

Les lois de  juin 1881 et mars 1882 rendent l’école gratuite et obligatoire, la rendant accessible à tous. L’Etat prend finalement en charge la rémunération des instituteurs qui deviennent fonctionnaires nationaux et non plus communaux. Les effectifs scolaires s’accroissent et une nouvelle classe est installée dans la cour de la mairie et un poste d’adjoint est créé pour les petits garçons. En 1887, Mlle Talbot Laure devient la première institutrice laïque titulaire.

Supprimée en 1903, ceux-ci vont rejoindre les petites filles dans la cour voisine dans un logement nouveau, créant l’école enfantine mixte l’année suivante. En 1953, devant l’augmentation des élèves, une quatrième classe fut créée dans l’ancienne classe (affectée entre temps en dépôt de matériel d’incendie)........à suivre

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